last update: 28 /01 /2008 « Study and Criticism
of Simon Karas’ Theory » |
BUY HERE – AGORASATE EDO : Source link / lien d’origine : (source) International Association AGAINST the IDIOSYNCRATIC and TERATOGENIC musicological preachings of the Simon KARAS school, which is COMPLETELY devastating our Hellenic folkloric and psaltic heritage. Periodical : (pdf) [original images, 10,5 MB] (html) : [Greek version, automatic OCR]
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"Μελέτη-Κριτική στο θεωρητικό του Σίμωνος Καρά" |
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« Étude-critique
du livre de théorie |
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Basilieos (Vasilis) KATSIFIS / Βασίλειος Κατσιφής Άρχων Μουσικοδιδασκάλος της Α.Μ.τ.Χ.Ε. Archon Music Teacher of the Holy, Great Church of Christ Archon Maître de l’enseignement de la Psaltique Open letter to Lycourgos ANGELOPOULOS Anoikti epistoli pros Lycourgon ANGELOPOULON (html) : [Greek version, automatic OCR] |
Preface by / πρόλογος / Préface de Georgios Epam. Chantzichronoglou Άρχων Υμνωδός της Αγίας και Μεγάλης του Χριστού Εκκλησίας. Archon Hymnal composer of the Holy, Great Church of Christ Archon Hymnodos de la Sainte et Grande Église du Christ |
Approximate translation by Georgios K. MICHALAKIS (GKM) (g_michalakis@yahoo.fr) Lutte contre la pandémie Simonokaraïte de castration de la Psaltique Fight against the Simokaraïtic pandemic of Psaltic castration Enanti tis Simonokaraïtikis pandemias eunouchiseos tis Psaltikis |
GKM :
In a few words, Simon Karas is considered as a « researcher » and « expert » in « Byzantine Music » by many local and international « experts ». |
En quelques mots, Simon Karas est considéré comme "chercheur" et "grand expert" de "la Musique Byzantinne" par un grand nombre « d'experts » locaux (grecs) et internationaux. |
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In fact, however, he never obtained any degree in anything, and according to |
En réalité, il n'a jamais obtenu un diplôme quelconque (ce qui constitue une preuve suffisante qu’il n’a jamais apprit comment mener à bout une véritable recherche, selon la méthodologie scientifique en cours). En plus, selon un vrai psaltis et maître de la psaltiki, |
Iakovos NAFPLIOTIS [IN], |
Iakovos NAFPLIOTIS [IN], |
Archon Protopsaltis of the Holy, Great Church of Christ in Constantinople, |
Archon Protopsaltis de la Sainte et Grande Église du Christ à Constantinople, |
Simon Karas boils down to an ignoramus, |
Simon Karas peut se résumer en un ignorant, |
as is written by Angelos Boudouris, IN’s student, |
comme nous est apporté par Angelos Boudouris, vrai disciple d’IN |
in his "Musicological Memoirs" |
dans ses " Mémoires Musicologiques " (Passages récapitulés par le Dr. Dim. Koubaroulis). |
About Simon Karas (and, by extension, his "followers"): |
Concernant Simon Karas (et, par extension, ses "disciples") : 473 "Le
maître [IN] a formé l'avis que Karas est un
homme intellectuel ("logios") avec un désir de travailler sur les questions de notre musique, pour laquelle il est un supporter et partisan ("thiaswtis kai hyposthrikths"), bien qu'il n’a jamais fait sa connaissance ("an kai den thn gnwrizei"). |
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Fortunately for Psaltiki, he passed away just before obtaining any «formal
/ official recognition» that the Patriarchate of Constantinople was
preparing to give this obstinate « Archon Sissy-like Singer ». |
Heureusement pour la Psaltique, il est décédé juste avant d’obtenir une quelconque reconnaissance «officielle» de la part du le Patriarcat de Constantinople qu’on se préparait à rendre à cet "Archon Efféminisateur du Chant" obstiné, seul titre qu’on devrait lui accorder. |
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His pathological singing
theories and techniques are spreading at an alarming rate throughout the
world, because the man, his teachings and his singing are the personification
of the sentimentalism that is invading all forms of art, from sacred to
secular, and especially Psaltiki. |
Ses théories et son chant pathologiques s'étendent à un taux alarmant au travers du monde, parce que cet homme, ses enseignements et son chant sont la personnification du sentimentalisme qui envahit toutes les formes d'art, du sacré au séculaire et tout particulièrement la Psaltique. |
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Although no two psaltic schools ever manage to agree on a number of
issues, many if not all of the various psaltic
schools actively contest this devastating new singing style, which its
initiator presents as coming straight from pre-medieval Constantinople. |
Bien que les différents psaltis issus d’écoles diverses (autre que celle de Karas) ne peuvent se mettre d’accord sur un grand nombre de questions, ils contestent tous activement ce nouveau style de chant dévastateur, dont son initiateur présente comme s’il l’avait reçu directement de Constantinople à une époque pré médiévale. |
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Some of those who actively
contest this newly introduced singing style have even been
brought to court by followers of |
Certains de ceux qui contestent activement ce style nouvellement introduit dans le monde de la psaltique ont même été menés devant la cour pour « diffamation ».par les disciples de |
Archon Sissy Singer Simon Karas. |
l’ "Archon Efféminisateur du Chant", Simon Karas. |
Unfortunately, this time
around, the Greek courts, the Patriarchate as well as the |
Malheureusement, cette fois-ci, la cour de Justice grecque, le Patriarcat ainsi que l'Église de la Grèce leur ont accordé raison et reconnaissance. |
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To learn about this idiorrhythmic, « |
Pour s’informer sur ce chant efféminé et idiorythmique de l' « école" Karas, il faut absolument lire le livre par Katsifis. |
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For audio samples of serious,
authentic and traditional psaltiki (first ever
recordings, 1920s) go here : |
Pour des échantillons audio d’une psaltique sérieuse, authentique et traditionnelle (les touts premiers enregistrements, dans les années 1920) regarder ici : |
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To avoid listening to
Sissy Singing and acquiring Sissy attitude in Church and in everyday life, |
Afin d’éviter de se polluer ses oreilles avec du chant efféminé et afin d’éviter d’acquérir des manières et attitudes dans Église ainsi que dans sa vie quotidienne qui ne sont que le reflet d’un tel chant, |
make sure you learn the
linked list by heart : |
assurez-vous d’apprendre par coeur la liste du lien suivant: |
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Karas' infuenced |
Choeurs influencés par Karas Choeurs mettant en oeuvre certains ou tous les enseignements de Simon Karas en imitant surtout le style du Choeur Byzantin grec [html]… |
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and the list keeps on
growing, with examples from |
…et la liste continue à s’allonger, avec des exemples du Brésil et même quelques choeurs Coptes qui commencent lentement à imiter ce style pathétique et répugnant. |
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14/4/2003 Παρουσίαση του βιβλίου:
« Μελέτη-Κριτική στο θεωρητικό του Σίμωνος Καρά »
Συγγραφέας: Βασίλειος Κατσιφής
Εκδόσεις: ΤΕΡΤΙΟΣ Πρώτη έκδοση: 2002 ISBN: 960-8449-52-9 Σελίδες: 294
Πρόλογος του
Γ. Χατζηχρόνογλου
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The
present work by Basileios
(Vasilis) Katsifis, puts
the following saying into action “The tongue of thought is that of
revolutionary action, research and discovery of that which is genuine and
just…” |
Το παρόν πόνημα του ξεχωριστού φίλου Βασίλη Κατσιφή, κάνει πράξη αυτό ακριβώς. «Η διαλεκτική της σκέψης είναι επαναστατική πράξη, ζήτηση και ανακάλυψη του αληθινού, του δικαίου»... |
Le travail de Basileios (Vasilis) Katsifis, transforme en acte le dicton suivant :« la dialectique de la pensée est celle de l'action, de la recherche et de la découverte révolutionnaire de ce qui est véritable et juste »… |
Beyond
persons, circumstances, acquaintances, sympathies and antipathies, and even
further beyond any self-interest, hard-headedness, reckoning and
egocentricity, Vasileios Katsifis
engages in a dialogue with active, cordial, revolutionary, dynamic,
courageous and confident attitude, in search for the «truth» as
concerns our music. He seeks vigorously to surpass all «facades», and to transcend all «glory» and fame,
so as to focus his study directly on the essence of the subject. What is the part of glory and what is that of knowledge?
Where does the truth repose, and where are the
lies? |
Πάνω από πρόσωπα και καταστάσεις, γνωριμίες, συμπάθειες και αντιπάθειες, πέρα και μακριά από ιδιοτέλεια, στενοκεφαλιά, υπολογισμό και εγωπάθεια, εισέρχεται αγωνιστικά, ολόψυχα, επαναστατικά, δυναμικά με θάρρος και παρρησία στο διάλογο για το «αληθές» και επί της ουσίας της μουσικής μας. Ψάχνει εναγώνια να ξεπεράσει το «φαίνεσθαι», παρακάμπτει τη «δόξα» και κατευθύνεται στην ουσία του θέματος. Ποια είναι η δόξα και ποια η γνώση; Ποια η αλήθεια και ποιο το ψεύδος; |
Au delà des personnes, des circonstances, des connaissances, des sympathies et des antipathies, mais encore plus loin et au delà de n'importe quel intérêt, obstination, esprit calculateur et égocentrisme, Vasileios Katsifis s'engage dans un dialogue avec un abord actif, cordial, révolutionnaire, dynamique, courageux et confiant, dans sa recherche de la « vérité » en ce qui concerne notre musique. Il cherche vigoureusement à surpasser toutes les « façades », et à dépasser toute « gloire » et renommée, afin de concentrer son étude directement sur l’essence même du sujet. Quelle est la part de « gloire » et quelle est celle de la connaissance ? Où repose-t-elle la vérité, et où se cachent-ils les mensonges ? |
The
fundamental question of any theoretical presentation, as this is presented
evidently in the dynamic and step by step thought process of V. Katsifis, concerns the «origins
of truth» and «the origins or sources of error». Such is the question posed
by V. Katsifis, whose criticisms of the
entire error is complemented by a search for its roots, by using written
texts, oral traditions, his personal life experiences as well as those of the
«error-initiator’s», given that V. Katsifis
witnessed the distortion of musical traditions by «know-it-all», «obstinate»
and stubborn deformers. |
Βασικό ερώτημα μιας θεωρητικής τοπολογίας, όπως αυτό εμφανίζεται ξεκάθαρα στην κινητικότητα και την βήμα-βήμα πορεία της σκέψης του Β. Κατσιφή, άφορα «τη γένεση της αλήθειας και τη γένεση ή την πηγή του λάθους». Ακριβώς αυτό κάνει. Ασκεί κριτική του λάθους, ψάχνοντας να ανακαλύψει την πηγή του, μέσα στα γραπτά κείμενα, προφορικές παραδόσεις, Βιώματα μιας ζωής δικιάς του και «του παραγωγού του λάθους», βλέποντας να ανατρέπονται μουσικές παραδόσεις από «παντογνώστες», «στραβοξυλιές» και ισχυρογνωμοσύνες. |
La question fondamentale de toute présentation théorique, comme celle-ci a pu être présentée dans la réflexion par-étape et dynamique de V. Katsifis, concerne les « origines de la vérité » et « les sources de l’erreur ». Telle est la question posée par V. Katsifis, dont l’entière critique de l'erreur est complétée par une recherche dans les origines de celle-ci, en employant des textes, des traditions orales, son propre vécu aussi bien que celui de « l’initiateur de l’ erreur», étant donné que V. Katsifis était témoin de la déformation progressive des traditions musicales par ceux qui se la jouent « chien - savants = pangnostes », têtus et obstinés. |
In the
case concerning this book, the discussion is
all about differences in perception of a unique musical phenomenon,
which I would characterize as follows: the opinion of cacophonous
musicologists and researchers as opposed to that of a popular ecclesiastical
tradition that is continuously transmitted from one generation to the next.
This latter opinion, expressed V. Katsifis, finds
support from those agreeing to it, that is to say the overwhelming majority
of tradition-combating psaltis who chant on the analogions of the Greek homeland, in particular those who
have no musical education but who chant by imitating what they have «heard
from their forefathers», as well as from the authentic tradition of the
Patriarchate of Constantinople. The former opinion is expressed by S. Karas and his supporters. S. Karas,
would try transcribing popular songs as they
were chanted by elders who kept tradition and older musical melodies much
more faithfully, given that they were much less influenced by radio (and,
more recently, television and computer devices). He acted correctly and this is indeed the consistent methodology used by
popular song researchers, which renders theirs research valid and
reliable. |
Στην προκειμένη περίπτωση συζητούμε για διαφορετικές αντιλήψεις ενός και του αυτού μουσικού φαινομένου, τις όποιες θα χαρακτήριζα: άποψη των κακοφώνων μουσικολόγων - ερευνητών αφ' ενός και άποψη της ρέουσας λαϊκής εκκλησιαστικής παράδοσης αφ' ετέρου. Η δεύτερη άποψη, την οποία εκφράζει ο κ. Β. Κατσιφής, βρίσκει σύμφωνους κι εμάς και την συντριπτική πλειοψηφία των «μάχιμων» ιεροψαλτών του αναλογίου της πατρίδας μας, ιδιαίτερα των μουσικά μη μορφωμένων ιεροψαλτών της ελληνικής υπαίθρου, που ψάλλουν «κατά πώς άκουσαν από τον προκάτοχο τους», αλλά και την παράδοση του Πατριαρχείου Κωνσταντινουπόλεως. Την πρώτη άποψη εκφράζει ο Σ. Καράς και οι υποστηρικτές του. Ο Σ. Καράς, για να καταγράψει παραδοσιακά τραγούδια, άκουγε τους γέρους, πού κρατούσαν πιο πιστά την παράδοση και τα παλιά ακούσματα, όντας λιγότερο επηρεασμένοι από το ραδιόφωνο (και τώρα την τηλεόραση). Σωστά κι επιστημονικά έπραττε. Αυτή είναι η πάγια τακτική των λαογράφων - ερευνητών για να είναι έγκυρα κι αξιόπιστα τα ερευνητικά πρωτόκολλα της μελέτης τους. |
Dans le cas précis, la discussion tourne autour du sujet des différences de perception d'un phénomène musical unique, que je caractérise comme suit : l'opinion des musicologues cacophoniques et des chercheurs par opposition à celui d'une tradition ecclésiastique populaire qui est transmise sans interruption d'une génération à la suivante. Ce dernier opinion, exprimé par V. Katsifis, est appuyé par ceux qui sommes d'accord avec lui, c'est-à-dire la majorité accablante de psaltis, lutant pour la tradition psaltique, qui chantons sur les analogions de la Grèce et du monde entier, en particulier tous ceux qui n'ont aucune éducation musicale mais qui chantent en imitant ce qu'ils « ont entendu de leurs ancêtres », aussi bien que de la tradition authentique du patriarcat de Constantinople. Le premier opinion est exprimé par S. Karas et ses défenseurs. S. Karas, essayait de transcrire des chansons populaires chantés par les aînés de son époque, qui ont su et pu garder la tradition et les mélodies musicales plus anciennes beaucoup plus loyalement, étant donné qu ces musiciens étaient considérablement moins influencés par la radio (et, plus récemment, la télévision et le web). Il avait agi correctement . C'est une telle méthodologie, utilisée uniformément par les chercheurs de la chanson populaire, qui rend leur recherche valide et fiable. |
Such a research «filter» (“tool” used in folkloric song research), which is of fundamental importance, was not used by S. Karas in his research on Byzantine Music, and he thus he arrived at his - what we’ll call leniently - «offensive» conclusion «that all psaltis chant erroneously». Meanwhile, his followers have been recorded claiming on Government owned National Greek Radio that S. Karas «possesses the musical tradition that existed prior to 1814» and that « he restored it in 1973». Such an opinion, of course, invalidates itself, given that tradition «passed on» , from person to person, one close to other, one next to the other, from mouth to ear, and face to face, from breath to breath. Such tradition cannot be «discovered», it cannot be the result of historical research, because it is something that is «lived», and which flows, from generation to generation, so as to exist «from now and ever, and on to the ages of age»: it is transmitted without interruption. Such tradition can of course change, be transformed, transubstantiated, adapted, embellished, interchanged, diverted, balanced, recycled… whatever the case, it is, above all, transmitted. It is for this reason that such tradition is respectable. It cannot be forced, or guided, it does not require protectors, it cannot be condemned. Such tradition is present, flows, and is accepted, in whatever phenotype it may present itself as. |
Αυτό το κεφαλαιώδους σημασίας «φίλτρο» της έρευνας δεν το χρησιμοποίησε ο Σ. Καράς στη Βυζαντινή Μουσική, φτάνοντας έτσι στο επιεικώς προσβλητικό συμπέρασμα «όλοι οι ψάλτες ψάλλουν λάθος». Ενώ αυτός «κατέχει την προ του 1814 παράδοση της μουσικής μας και την επανέφερε το 1973». Αυτό ελέχθη και κατεγράφη από μαθητή του σε Κρατικό Ραδιόφωνο. Και βέβαια, η άποψη αυτή αυτοκαταρρίπτεται εξ ορισμού. Η παράδοση «δίδεται παρά», πλησίον, δίπλα, κοντά, πρόσωπο με πρόσωπο, χνώτο με χνώτο. Δεν ανακαλύπτεται, δεν είναι αποτέλεσμα ιστορικής ερευνάς, είναι βίωμα πού ρέει και υπάρχει «νυν και αεί και εις τους αιώνας των αιώνων» και μεταβιβάζεται, δε διακόπτεται. Βεβαίως διαφοροποιείται η παράδοση, μεταμορφώνεται, μετουσιώνεται, προσαρμόζεται, εξωραΐζεται, mεταλλάσσεται, μετατρέπεται, εκτρέπεται, ανατρέπεται, ισορροπεί, ανακυκλώνεται αλλά μεταβιβάζεται. Και είναι σεβαστή. Δεν εκβιάζεται, δεν καθοδηγείται, δεν χρειάζεται προστάτες, δε λογοκρίνεται. Είναι παρούσα, ρέει και είναι αποδεκτή με οποίο φαινότυπο και αν παρουσιάζεται. |
Une tel « filtre » de recherche, d'importance fondamentale, n'a pas été employé par S. Karas dans sa recherche sur la musique byzantine, ce qui l’a emmené à conclusion que nous appellerons, par indulgence, « désobligeante », « que tous les psaltis chantent incorrectement ». En plus, ses disciples ont été enregistrés réclamant sur la radio nationale grecque, propriété de l'Etat, que S. Karas « possède la tradition musicale qui a existée avant 1814 » et qui « il a reconstitué dans l’année 1973 ». Une telle opinion, naturellement, s'infirme, étant donné que toute tradition est «transmise», « passée » d’une personne à une autre, qui se trouvent près l’une de l'autre, l’une à côté de l'autre, et tête à tête, permettant ainsi une transmission de bouche à oreille, , d’un souffle à l’autre. Une telle tradition ne peut pas « être découverte », elle ne peut pas être le résultat d’une recherche historique, parce qu'elle est relève d’un « vécu », qui coule, d’une génération à l’autre, afin de pouvoir exister « dès maintenant et à jamais, et dans les siècles des siècles » : elle est transmise sans interruption. Une telle tradition peut tout naturellement changer, évoluer, être transformée, adaptée, embellie, échangée, détournée, équilibrée, réutilisée… mais elle surtout transmise. C'est pour cette raison qu'une telle tradition est respectable et qu’elle ne peut pas être obligatoire, voire guidée, qu’elle n'exige pas des protecteurs, qu’elle ne peut pas être condamnée. Une telle tradition est présente, elle « coule », et elle est acceptée, peu importe le phénotype ou la forme sous laquelle elle puisse se présenter. |
Only under such conditions do we have tradition.
Otherwise,
it is an invention of teratogenic
origin. |
Τότε και μόνο τότε είναι παράδοση.
Αλλιώς είναι κατασκεύασμα, αποτέλεσμα τερατογένεσης. |
C’est seulement ainsi que nous pouvons parler de tradition.
Autrement, il s’agit d’une invention d'origine tératogène. |
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«TERTIOS»
PUBLICATIONS |
ΕΚΔΟΣΕΙΣ « ΤΕΡΤΙΟΣ » |
PUBLICATIONS « TERTIOS » |
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Key words: Sissy choir Hypermachos Υπερμάχων Υπερμάχω Υπέρμαχος Simon Karas Σίμων Καράς αίρεσις αίρεση heresy heretic heretical ψαλτική τέχνη psaltiki psaltic art